Année après année les prépas, scientifiques, économiques ou littéraires attirent toujours plus d’élèves issus du secondaire.
En 2014, ils étaient près de 41 000 contre à peine 40 000 en 2009, l’augmentation étant constante depuis quatre ans.
Ces chiffres sont d’autant plus remarquables que les freins à ce développement sont puissants et variés :
– ce sont d’abord les grandes écoles elles mêmes qui sèment le doute sur le bien-fondé de ce recrutement sélectif en ouvrant leurs portes à d’autres profils d’étudiants issus d’admissions post-bac ou d’admission parallèles ;
– ce sont aussi les campagnes médias qui alimentent régulièrement les poncifs sur l’« enfer » des prépas et sur leur élitisme anti-démocratique ;
– ce sont enfin les projets et rumeurs en provenance du ministère qui perturbent la sérénité des professeurs et à un degré moindre celle des préparationnaires.